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Championnat du Monde FIA de Voitures de Tourisme (WTTC)
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Championnat du Monde FIA de Voitures de Tourisme (WTTC)
Basé sur le Championnat Européen de Voitures de Tourisme (ETCC pour European Touring Car Championship) existant depuis quelques années, le nouveau WTCC devient le troisième Championnat du Monde organisé par la FIA, après ceux de Formule 1 et des Rallyes.
Il ne s'agit certes pas d'un concept totalement nouveau : le tourisme avait déjà eu une dimension internationale en 1987, lorsque le Transalpin Roberto Ravaglia s'adjugea le titre au volant d'une... BMW M3 ! Petit clin d'œil, ce dernier est désormais le directeur du team Italy-Spain engagé par la firme bavaroise !
Qui dit championnat du monde dit forcément internationalisation des épreuves. Celles-ci se dérouleront donc sur trois continents et dix pays d'Europe, d'Amérique et d'Asie. Par rapport au calendrier ETCC de l'année dernière, quatre changements sont à signaler : Donington (Angleterre), Brno (Rep. Tchèque) et Hockenheim (Allemagne) cèdent leur place, remplacés par Silverstone, Istanbul et Puebla au Mexique. Des sites plus connus du grand public, habitués à accueillir des GP de F1 (au moins pour Silverstone, et dès cette année pour le circuit turc). Jusqu'ici présentée à Dubaï, la finale aura quant à elle pour cadre le prestigieux tracé urbain de Macao, mondialement connu pour son Grand Prix de Formule 3.
Intrinsèquement, rien n'a changé : le WTTC reprend peu ou prou les mêmes principes que feu l'ETCC : deux manches express d'une cinquante de kilomètres chacune. La première grille est naturellement déterminée en fonction des temps obtenus en qualifications, tandis que la seconde prend en compte les résultats des 8 premiers de la manche précédente : le vainqueur se retrouve sur la huitième place de la grille, le second sur la septième... Comme pour rendre le challenge encore un peu plus difficile, le réglement qui stipule de lester les voitures les plus rapides a en revanche été encore renforcé.
Ces évolutions ne semblent pas troubler outre-mesure BMW, vainqueur absolu l'année dernière et à nouveau grandissime favori. Les trois équipes et les cinq pilotes officiels de l'année dernière ont d'ailleurs tous été reconduits, parmi lesquels le lauréat 2004 Andy Priaulx (Angleterre) ainsi que les presque-parfaits homonymes Jörg et Dirk Müller.
Après avoir dominé l'ouverture des hostilités à Monza, où le seul non-BMW à tirer son épingle du jeu fut l'Anglais d'Alfa Romeo James Thompson, l'armada allemande a offert un nouveau récital au public de Magny-Cours. Si la première manche fut relativement disputée, la seconde —pourtant la plus difficile pour les pilotes de pointe au vu du réglement— a tout simplement tourné à la démonstration avec quatre des cinq 320i officielles aux avant-postes.
Quant au cinquième, sa seule présence dans les paddocks est en elle-même déjà une victoire. Victime d'une terrible accident (il fut ampûté des deux jambes) il y a quatre ans lors des derniers tours de la course de Champcar disputée sur le Superspeedway du Lausitzring, Alex Zanardi apporte au WTCC sa réputation mondiale en même temps que sa légendaire gentillesse. Sans oublier sa soif de victoires, comme en attestent sa septième place et les deux points acquis lors de la seconde manche italienne.
Mais revenons à la course, et principalement à cette seconde manche. D'abord gênés aux entournures par le jeune pilote brésilien Augusto Farfus (Alfa), parti en pole grâce à sa... huitième place précédente, les pilotes BMW s'y mirent par la suite à plusieurs —les Müllers en l'occurrence— pour déloger le Carioca de son piédestal.
Et dans cette fin de course en apothéose, la victoire revenait comme précédemment à Jörg Müller, hauteur de sa quatrième ligne d'une formidable remontée. Avec ce beau doublé, le voici désormais revenu tout près de l'autre Müller, Dirk. Ce dernier compte d'ailleurs bien faire oublier l'incroyable final de l'an passé : alors en tête du Championnat avec un confortable avance de 12 points, il laissa néanmoins filer le titre à Dubaï au profit de son équipier Priaux.
Régulier à défaut d'être impérial, ce dernier pointe pour sa part au troisième rang, à six points du leader. Et le jeune (25 ans) Antonio Garcia vient compléter l'hégémonie de la marque Allemande.
Derrière les BMW, les Alfa 156 espèrent bien tirer leur épingle du jeu.
Mais attention à la montée en puissance des Seat Toledo Cupra...
... ainsi qu’aux toutes nouvelles Chevrolet Lacetti.
Derrière, l'écurie Alfa Romeo semble accuser le coup. Victorieuses avant l'année dernière des trois précédentes versions de l'ETCC (Fabrizio Giovanardi en 2001 et 2002, et l'ancien pilote de F1 Gabriele Tarquini en 2003), les 156 figurent encore parmi les modèles les plus véloces du plateau. Mais elles doivent désormais faire face à une opposition de plus en plus vive, avant tout menée par les Seat Toledo Cupra.
Depuis ses débuts en 2002, la maison espagnole a en effet particulièrement progressé, signant même grâce au vétéran suédois Rickard Rydell sa première victoire dans la discipline, à Oschersleben l'année dernière. Des espoirs confirmés cette année où Matorell ne pointe pour l'instant qu'à 13 points d'Alfa. Rydell s'est ainsi offert une deuxième place sur la grille, ponctuée d'un belle troisième place lors de la première manche française. Notons au passage la présence dans les rangs ibériques d'un enfant du pays, le catalan Jordi Gené, frère de Marc, l'ex-pilote Williams et actuel pilote d'essais Ferrari.
A ces trois "anciennes", une nouvelle écurie officielle est venue se greffer cette année : Chevrolet a profité de son arrivée sur le marché européen par l'intermédiaire des modèles anciennement badgés Daewoo pour apposer son mythique blason, lauréat de tant de victoires outre-Atlantique, pour la première fois dans le cadre d'une série FIA.
Le WTTC devrait sans doute susciter l'attention d'autres constructeurs, alléchés tant par les coûts réduits de la discipline que par l'idée de disposer d'une vitrine médiatique à moindre frais. Des courses nerveux, des dépassements, des accrochages, bref de quoi fidéliser un public qui ne demande qu'à vibrer au rythme des touchettes. Le WTCC pourrait ainsi bien acqurir cette popularité qui lui permettrait de lutter d'égal à égal avec les autres disciplines motorisées.
Il ne s'agit certes pas d'un concept totalement nouveau : le tourisme avait déjà eu une dimension internationale en 1987, lorsque le Transalpin Roberto Ravaglia s'adjugea le titre au volant d'une... BMW M3 ! Petit clin d'œil, ce dernier est désormais le directeur du team Italy-Spain engagé par la firme bavaroise !
Qui dit championnat du monde dit forcément internationalisation des épreuves. Celles-ci se dérouleront donc sur trois continents et dix pays d'Europe, d'Amérique et d'Asie. Par rapport au calendrier ETCC de l'année dernière, quatre changements sont à signaler : Donington (Angleterre), Brno (Rep. Tchèque) et Hockenheim (Allemagne) cèdent leur place, remplacés par Silverstone, Istanbul et Puebla au Mexique. Des sites plus connus du grand public, habitués à accueillir des GP de F1 (au moins pour Silverstone, et dès cette année pour le circuit turc). Jusqu'ici présentée à Dubaï, la finale aura quant à elle pour cadre le prestigieux tracé urbain de Macao, mondialement connu pour son Grand Prix de Formule 3.
Intrinsèquement, rien n'a changé : le WTTC reprend peu ou prou les mêmes principes que feu l'ETCC : deux manches express d'une cinquante de kilomètres chacune. La première grille est naturellement déterminée en fonction des temps obtenus en qualifications, tandis que la seconde prend en compte les résultats des 8 premiers de la manche précédente : le vainqueur se retrouve sur la huitième place de la grille, le second sur la septième... Comme pour rendre le challenge encore un peu plus difficile, le réglement qui stipule de lester les voitures les plus rapides a en revanche été encore renforcé.
Ces évolutions ne semblent pas troubler outre-mesure BMW, vainqueur absolu l'année dernière et à nouveau grandissime favori. Les trois équipes et les cinq pilotes officiels de l'année dernière ont d'ailleurs tous été reconduits, parmi lesquels le lauréat 2004 Andy Priaulx (Angleterre) ainsi que les presque-parfaits homonymes Jörg et Dirk Müller.
Après avoir dominé l'ouverture des hostilités à Monza, où le seul non-BMW à tirer son épingle du jeu fut l'Anglais d'Alfa Romeo James Thompson, l'armada allemande a offert un nouveau récital au public de Magny-Cours. Si la première manche fut relativement disputée, la seconde —pourtant la plus difficile pour les pilotes de pointe au vu du réglement— a tout simplement tourné à la démonstration avec quatre des cinq 320i officielles aux avant-postes.
Quant au cinquième, sa seule présence dans les paddocks est en elle-même déjà une victoire. Victime d'une terrible accident (il fut ampûté des deux jambes) il y a quatre ans lors des derniers tours de la course de Champcar disputée sur le Superspeedway du Lausitzring, Alex Zanardi apporte au WTCC sa réputation mondiale en même temps que sa légendaire gentillesse. Sans oublier sa soif de victoires, comme en attestent sa septième place et les deux points acquis lors de la seconde manche italienne.
Mais revenons à la course, et principalement à cette seconde manche. D'abord gênés aux entournures par le jeune pilote brésilien Augusto Farfus (Alfa), parti en pole grâce à sa... huitième place précédente, les pilotes BMW s'y mirent par la suite à plusieurs —les Müllers en l'occurrence— pour déloger le Carioca de son piédestal.
Et dans cette fin de course en apothéose, la victoire revenait comme précédemment à Jörg Müller, hauteur de sa quatrième ligne d'une formidable remontée. Avec ce beau doublé, le voici désormais revenu tout près de l'autre Müller, Dirk. Ce dernier compte d'ailleurs bien faire oublier l'incroyable final de l'an passé : alors en tête du Championnat avec un confortable avance de 12 points, il laissa néanmoins filer le titre à Dubaï au profit de son équipier Priaux.
Régulier à défaut d'être impérial, ce dernier pointe pour sa part au troisième rang, à six points du leader. Et le jeune (25 ans) Antonio Garcia vient compléter l'hégémonie de la marque Allemande.
Derrière les BMW, les Alfa 156 espèrent bien tirer leur épingle du jeu.
Mais attention à la montée en puissance des Seat Toledo Cupra...
... ainsi qu’aux toutes nouvelles Chevrolet Lacetti.
Derrière, l'écurie Alfa Romeo semble accuser le coup. Victorieuses avant l'année dernière des trois précédentes versions de l'ETCC (Fabrizio Giovanardi en 2001 et 2002, et l'ancien pilote de F1 Gabriele Tarquini en 2003), les 156 figurent encore parmi les modèles les plus véloces du plateau. Mais elles doivent désormais faire face à une opposition de plus en plus vive, avant tout menée par les Seat Toledo Cupra.
Depuis ses débuts en 2002, la maison espagnole a en effet particulièrement progressé, signant même grâce au vétéran suédois Rickard Rydell sa première victoire dans la discipline, à Oschersleben l'année dernière. Des espoirs confirmés cette année où Matorell ne pointe pour l'instant qu'à 13 points d'Alfa. Rydell s'est ainsi offert une deuxième place sur la grille, ponctuée d'un belle troisième place lors de la première manche française. Notons au passage la présence dans les rangs ibériques d'un enfant du pays, le catalan Jordi Gené, frère de Marc, l'ex-pilote Williams et actuel pilote d'essais Ferrari.
A ces trois "anciennes", une nouvelle écurie officielle est venue se greffer cette année : Chevrolet a profité de son arrivée sur le marché européen par l'intermédiaire des modèles anciennement badgés Daewoo pour apposer son mythique blason, lauréat de tant de victoires outre-Atlantique, pour la première fois dans le cadre d'une série FIA.
Le WTTC devrait sans doute susciter l'attention d'autres constructeurs, alléchés tant par les coûts réduits de la discipline que par l'idée de disposer d'une vitrine médiatique à moindre frais. Des courses nerveux, des dépassements, des accrochages, bref de quoi fidéliser un public qui ne demande qu'à vibrer au rythme des touchettes. Le WTCC pourrait ainsi bien acqurir cette popularité qui lui permettrait de lutter d'égal à égal avec les autres disciplines motorisées.
Re: Championnat du Monde FIA de Voitures de Tourisme (WTTC)
Règlement technique:
Voitures éligibles. de série, modifiées avec le kit Super 2000.
Longueur minimale totale. 4,20 mètres.
Moteur. 2.0 atmosphérique, 6 cylindres maximum.
Régime moteur. spécifique selon les bloc utilisés
4 cylindres - 8.500 tr/min
5 cylindres - 8.750 tr/min
6 cylindres - 9.000 tr/min
Taux de compression. maximum 11:1
Lubrification. carter humide
Transmission. deux roues motrices
Boite de vitesses. 5 rapports grille en H
ou séquentielle 6 rapports (handicap + 30 kg)
Suspension. de série, avec des éléments renforcés
Freins.
Avant : maximum 4 pistons par étrier, diamètre des disques limité à 332 mm.
Arrière : maximum 2 pistons par étrier, disques de série.
Aérodynamique. seuls sont autorisés les éléments homologués par
le kit Super 2000
Hauteur de caisse. 80 mm au minimum
Poids minimum (pilote inclus).
1.110 kg pour les tractions / 1.140 pour les propulsions.
Manches Date Pays/circuit
01 & 02 01/04 - 02/04 ITALIE Monza
03 & 04 29/04 - 30/04 FRANCE Magny-Cours
05 & 06 20/05 - 21/05 ROYAUME UNI Brands Hatch
07 & 08 03/06 - 04/06 ALLEMAGNE Oschersleben
09 & 10 01/07 - 02/07 BRESIL Curitiba
11 & 12 29/07 - 30/07 MEXIQUE Puebla
13 & 14 02/09 - 03/09 REPUBLIQUE TCHEQUE Brno
15 & 16 23/09 - 24/09 TURQUIE Tuzla
17 & 18 07/10 - 08/10 ESPAGNE Valence
19 & 20 17/11 - 19/11 MACAU Macao
Voitures éligibles. de série, modifiées avec le kit Super 2000.
Longueur minimale totale. 4,20 mètres.
Moteur. 2.0 atmosphérique, 6 cylindres maximum.
Régime moteur. spécifique selon les bloc utilisés
4 cylindres - 8.500 tr/min
5 cylindres - 8.750 tr/min
6 cylindres - 9.000 tr/min
Taux de compression. maximum 11:1
Lubrification. carter humide
Transmission. deux roues motrices
Boite de vitesses. 5 rapports grille en H
ou séquentielle 6 rapports (handicap + 30 kg)
Suspension. de série, avec des éléments renforcés
Freins.
Avant : maximum 4 pistons par étrier, diamètre des disques limité à 332 mm.
Arrière : maximum 2 pistons par étrier, disques de série.
Aérodynamique. seuls sont autorisés les éléments homologués par
le kit Super 2000
Hauteur de caisse. 80 mm au minimum
Poids minimum (pilote inclus).
1.110 kg pour les tractions / 1.140 pour les propulsions.
Manches Date Pays/circuit
01 & 02 01/04 - 02/04 ITALIE Monza
03 & 04 29/04 - 30/04 FRANCE Magny-Cours
05 & 06 20/05 - 21/05 ROYAUME UNI Brands Hatch
07 & 08 03/06 - 04/06 ALLEMAGNE Oschersleben
09 & 10 01/07 - 02/07 BRESIL Curitiba
11 & 12 29/07 - 30/07 MEXIQUE Puebla
13 & 14 02/09 - 03/09 REPUBLIQUE TCHEQUE Brno
15 & 16 23/09 - 24/09 TURQUIE Tuzla
17 & 18 07/10 - 08/10 ESPAGNE Valence
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